-L’évocation des médecins rappelle les comédies de Molière et reprend, au détriment du roi, le motif du malade imaginaire.
Le lion symbole de force et de puissance, se voit tout à coup comme le peuple, en face de l’inévitable état de la vieillesse. Il cherche donc de l’aide et le remède efficace qui l’en soustrairont.
Le temps est inexorable il passe de même et à égalité. Pour chaque individu, il ne se soucie pas du rang des personnages.
Le roi : il pense que son statut social va lui permettre de passer outre de l’usure des ans. Il prospecte de son domaine, espérant trouver le domaine miracle. Il en a le pouvoir et les moyens donc il ne s’avoue pas vaincu. Tout le monde se trouve concerné, mobilisé, principalement le loup et le renard. Le renard rusé, reste silencieux, afin de mieux observer. Tant dis que le loup très flatteur, essaie de se mettre en valeur immédiatement, sans oublier de dénigrer le renard, son adversaire. - le roi est crédule face au discours sournois du loup . Celui-ci est obligé de justifier son absence, tout en rusant, pour rester dans les bonnes grâces du roi, il pense à se venger du loup. Et donc invente le moyen de s’en débarrasser astucieusement. Il met en place ses deux stratégies, en bon courtisan, il a l’ambition d’arriver dans les premiers, pour rester dans les faveurs du roi et éliminer le loup, faisant d’une pierre deux coups. Le roi, très imbu de sa personne, ne met pas en doute les ruses du renard, aussitôt dit aussitôt fait.

Le milieu qu’il soit aisé ou non, est cruel. Chacun doit défendre sa peau. La flatterie, la ruse a eu raison de l’orgueil. C’est une leçon de vie, où les sentiments se font la guerre. Chacun tirant à soi la couverture. Il existe de bonnes méthodes pour tirer profit des autres, la critique est une arme puissante.

Jean de La Fontaine est un poète et moraliste du XVIIème siècle. Il a été tenu à l'écart de la cour du roi Louis XIV pour des raisons politiques, mais a connu le succès grâce à ses Fables et