Le livre est-il appelé à disparaître ?
En 1456, Gütenberg invente le procédé de l’imprimerie et facilite ainsi la diffusion des connaissances jusque-là réservées aux clercs. Les manuscrits resteront encore en usage jusqu’au milieu du XVIe siècle. Ensuite, le livre sera produit en masse. Il remplit dès lors diverses fonctions : apprendre, informer, dénoncer, divertir, etc. Après plus de cinq siècles d’existence, le livre se trouve confronté aujourd’hui à une prépondérance du multimédia qui peuvent faire craindre sa disparition.
Déjà, l’apparition de la radio puis de la télévision avaient suscité cette inquiétude. Mais le livre avait résisté à la concurrence. Aujourd’hui, l’avènement du numérique ressuscite ces craintes. D’abord, Internet par ses possibilités de diffusion instantanée et sa capacité de stockage offre des perspectives que le livre traditionnel ne possède pas. Le projet de bibliothèque universelle de Google montre la démesure de cet outil. Ensuite, l’accès est direct et s’affranchit de la chaîne traditionnelle auteur-éditeur-diffuseur-libraire. Enfin, un nouveau support est récemment apparu : le livre électronique. Si ses débuts ont été difficiles, il est en train se faire une place sur le marché du livre grâce au développement de tablettes, comme l’I-Pad de Apple ou le Kindle d’Amazon, beaucoup plus légères et confortables visuellement. La Fnac et Chapitre ont d’ailleurs créé leurs propres tablettes. Pour l’instant, en France, il ne représente qu’un pour cent des ventes de livres.
Les avantages du livre électronique sont nombreux. Tout d’abord, il met à disposition une bibliothèque entière sans considération de poids et de volume. Ensuite, il permet d’accéder à des contenus associés tels que dictionnaires, liens multimédias et même d’annoter ou de mettre en relief le texte. Enfin, l’ouvrage est disponible rapidement via une connexion Internet et dans n’importe quelle partie du monde.
Le livre traditionnel semble donc menacé. Cependant, il