Le lombric
Ce recueil est une réécriture des Fables de La Fontaine mais en tant que représentant de L'OuLiPo, il y fait apparaître de nouvelles contraintes.
Dans ce poème, il est question d'un Lombric et de son étrange analogie avec le poète. Quel vision de la poésie, l'auteur nous donne-t-il à voir dans ce texte? Nous allons dans un premier temps étudier l'illustration animale faite d'un travail manuel et assimilé à la poésie, pour ensuite commenter l'indispensabilité de la poèsie a l'humanité pour enfin réfléchir au regard de ce poète devenu adulte et membre de L'OuLiPo.
L'Illustration animale d'un travail manuel assimilée à la poésie commence tout d'abord par une humanisation comique du lombric, comme au vers 2: le lombric « se réveille » et « baille »; de plus le therme « conscience » au vers 4 humanise encore plus le lombric, il transmet l'idée que le ver à une raison de participer à l'entretient de la terre et le fait avec conscience. Les termes « mâche, digère et fore » au vers 4 implique un rythme ternaire d'un certain cycle de vie, l'on pourra effectuer une personnification de ce cycle de vie avec par exemple la phrase « métro, boulot, dodo. ».
Au vers 5 et 6 l'humanisation du lombric se fait encore une fois à caractère comique, à travers la parenté et la nationalité d'un lombric: « En vrai lombric de France » (vers 5) et son ascendance: « ses père et grand-père » (vers 6). Le Lombric se révèle aussi essentielle à la terre, les allitérations au nom lombric: « parfumées », « herbes », « Provence » vers 1 ainsi que « lombric », « réveille » vers 2, « étirant » vers 3, « digère », « fore » vers 4, « travaille », « laboure » vers 5, « père », « grand-père », « rôle » vers