Le loup et le chien
I. L'opposition des deux protagonistes met en valeur l'impossibilité pour le loup de combattre et justifie que le chien ne craigne pas cette rencontre.
a) L'opposition animal sauvage-animal domestique fait d'eux des adversaires inégaux mais il y a rééquilibrage par opposition physique entre un loup «qui n'a que les os et la peau» et un chien qui allie la force et la beauté : 4 adjectifs pour le qualifier dont «gras» en debut de vers, le plus important et qui suscite la jalousie et la concupiscence du loup soit qu'il voudrait lui ressembler, soit qu'il aspire à le manger.
b) cette opposition physique en sa défaveur va déterminer le comportement du loup. Son premier réflexe, très rapide: deux groupes infinitifs successifs sur un seul vers, rejeté en tête de phrase «l'attaquer, le mettre en quartier est vite abandonné, s'opposent de façon comique la stratégie adoptée : un profil bas «humblement», la volonté d'entrer en contact pour éventuellement utiliser la ruse par la suite pour le dévorer. La lenteur de l'approche destinée à ne pas effrayer le chien, est notée par la succession des groupes verbaux « aborde, entre en propos,fait compliment» s'oppose la violence et la bestialité de son idée première; le