Le lycee fai chier
L'excès de zèle ou l'excès de rigueur entraînerait le fanatisme, le culte excessif de l'ordre, le mépris des "êtres inférieurs".
Ce stade libidinal correspond à l'acquisition de la marche et au "négativisme" (âge du "non"). L'enfant entre dans la phase d'accession à l'autonomie qui s'accompagne d'agressivité : il peut refuser de donner ce qu'on lui demande au bon moment ou expulser et souiller lorsqu'on le lui interdit.
Le stade phallique
Vers 4 ou 5 ans, les pulsions se fixent sur l'appareil génital. L'enfant fait la découverte de son sexe. Il commence par découvrir le plaisir cutané qu'il obtient grâce aux attouchements : c'est la période de la masturbation infantile directe ou indirecte, obtenue en se frottant les cuisses par exemple.
Le petit garçon remarque à cet âge l'absence de pénis chez sa mère. Il commence d'abord par nier l'évidence et puis lorsqu'il accepte cette idée, il a peur de perdre le sien : c'est l'"angoisse de castration".
Cette angoisse est d'autant plus grande que ses parents ne manquent pas de lui interdire de manipuler sa verge, ou du moins de l'en dissuader.
L'enfant a peur d'une punition qui consisterait à lui couper son pénis.
La petite fille, elle, n'a pas peur de perdre son sexe mais elle est jalouse. Elle aurait aimé avoir un pénis : c'est l'"envie du pénis". Elle cherche auprès de son père à l'acquérir ou du moins à obtenir ce qu'elle ressent comme un équivalent : un enfant.
Cette découverte de la différence des sexes s'accompagne d'une grande curiosité sexuelle et d'un intérêt pour les mystérieuses activités des parents dans leur chambre. Le problème de la fécondation commence à se poser : comment les enfants viennent-ils au monde ? L'enfant imagine les rapports sexuels de ses parents comme une activité agressive, sadique, dans un rapport de dominé-dominant : c'est le "fantasme de la scène primitive".
c. Le complexe d'Œdipe