Le macro environnement pour la téléphonie mobile
L’environnement socioculturel :
L’histoire de la mobilité commence, il y a plus de 50 ans, avec l’arrivée de la radio portable (l’iPod de nos grands-parents en somme). La radio restera sans concurrent pendant plus de 25 ans. Les ondes céderont alors leur place aux supports physiques avec l’arrivée du Walkman de Sony et la mobilité ira plus loin que le transport du son. A la fin des années 80, d’autres types de médias (principalement des jeux (Gameboy) et des ordinateurs (PC)) prendront eux aussi leur en- vol mobile. Au début des années 2000, les «mobiles» commencent à fusionner les uns avec les autres, les consoles de jeux peuvent se connecter à l’internet, les ordinateurs portables sont parfois plus performants que les ordinateurs fixes dans la gestion du multimédia et la musique portable prend une autre dimension avec la gestion tactile et ludique qu’amène Apple. Les supports de médias physiques disparaissent à nouveau, et les ondes reprennent leurs droits (sauf qu’ici ce ne sont plus les ondes radio mais le Wifi et les nouveaux réseaux mobiles Edge et 3G). En termes de pénétration et d’impact social, la mobilité n’a pas à rougir du XXe siècle ni du début du XXIe d’ailleurs. La radio, le walkman et l’iPod ont été, à leurs époques respectives, des succès massifs dans les pays développés. Mais c’est le téléphone portable qui impose la mobilité dans le monde; les pays en développement en sont de plus en plus équipés. Le smartphone est lui venu regrouper toutes les technologies mobiles du baladeur audio à la vidéo caméra en passant par la console portable, imposant ainsi la mobilité comme fer de lance pour notre nouveau monde « augmenté » par nos outils numériques. Tout a véritablement commencé en 1996 avec le lancement du Communicator de Nokia. Disposant d’une mémoire de 8 Mb et pesant 370gr, ce modèle était le premier à proposer un service de messagerie et d’agenda. Les agences marketing se sont toutes emballées autour de cette innovation.