Le mal est-il dans la nature de l’Homme ?

Sartre disait “L’homme n’est rien d’autre que son projet, il n’existe que dans la mesure où il se réalise, il n’est rien d’autre que l’ensemble”. On s’aperçoit que nous sommes tous fait de la même manière : JE suis là et JE te ressemble. Nous formons un tout. Sommes nous alors tous créateur de mal ? Le mal est-il dans la nature de l’Homme ? Ou s’accroit-il et se révèle-t-il avec le temps ? La vraie question n’est pas seulement quelle est la définition du mal, mais d’où vient-il exactement ?
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Le mal, par définition, est contraire à la morale, contraire au bien, à la vertu. Il est susceptible de nuire, de faire souffrir. Mais à qui faisons nous du mal ? et pourquoi le fait-on ? On peut d’abord commencer par voir que le mal n’est pas vu de la même manière par tout le monde. Tout le monde, c’est la société, le monde qui nous entoure. La question peut être : le mal, qui est en nous et propre à l’homme peut il agir de la même manière sur moi et sur autrui. C’est à dire, qui est la victime ? Celui qui vit le mal ? Ou celui qui le fait ? Celui qui fait le mal l’a déjà subit. Je ne peux faire souffrir quelqu’un sans avoir déjà connu la souffrance. Ce n’est pas une raison pour commettre le mal, mais c’est de cette manière que celui-ci est fait. Aussi on peut relever différentes manières de voir le mal. Oui, si une personne tue trente autres personnes : c’est un meurtrier. Mais si une personne tue trente terroristes : c’est un héros. Or, trente personnes sont mortes. Pourquoi cela devrait être différent ? Pourquoi l’acte est bon chez l’un et mauvais chez l’autre ? L’acte est le même. Et pourtant ce qui nous différencie des animaux c’est que nous sommes conscient de ce que nous faisons, oui, car le plus difficile c’est de regarder le mal dont nous sommes capable. Il existe cependant des personnes qui admirent leur propre mal commis. Les dictateurs, les fanatiques, les tueurs en série. Un meurtrier lui, peut