Le mal
Ce poème est un sonnet de Arthur Rimbaud, écrit à la fin du XIXème S en 1870. Dans son œuvre Rimbaud fait apparaitre deux parties distinctes correspondant à une double dénonciation de la guerre et de la religion. La première partie sera axée sur une critique de la guerre et de ses atrocités. Tandis que la deuxième sera axée sur une critique de la religion.
Plusieurs procédés de styles sont ici utilisés pour faire ressortir une double idée: La guerre tue, elle est un acte de mépris des dirigeant à l’égard des peuples.
Les mots et expressions employés pour symbolisé la guerre sont mitraille, bataillon, folie épouvantables ,croulent, broient, morts… Dans les deux quatrains la couleurs dominante est le rouge, avec de mots comme crachats rouges/feu/écarlates… le rouge symbolise la violence meurtrière.
L’expression « crachats rouges de la mitrailles » est une métaphore qui compare les coups de feu répétés à des crachats de couleurs rouges. La métaphore du vers 4 « croulent les bataillons en masses dans le feu », vise l’aspect destructeur de la guerre: elle compare le champ de bataille à un brasier où les bataillons s’écroulent comme des bûches carbonisées.
Les allitérations développent cette doubles impressions de violence et de mépris, on note les allitérations du /r/ (roi, raillent, crachats; croulent, mitraille, broie)la rugosité du /r/ suggère des impressions désagréables, ici la violence. L’assonance du /f/ (sifflent, infini, folie) évoque le souffle des bombardements. La rima mitraille/raille correspond au mépris du roi pour ses hommes. Dans l’apostrophe lancée par le poète au vers 7-8 fait apparaitre un jeu d’opposition entre la guerre qui détruit les hommes et la nature qui les engendres.
L’axe précédent démontrait par quels procédés Rimbaud dénonçait la guerre. Alors dans l’axe suivant il dénonce la religion , l’indifférence de Dieu aux souffrances des hommes.
Rimbaud utilise le champs lexical de la religion avec des mots comme Dieu,