Le mal
Arthur Rimbaud I) Critique de la guerre A) Une scène de massacre
-Champ lexical de la guerre omniprésent dans les 2 quatrains
-V1 métaphore de la mitraille et personnification. Allitération en R v1 et v3 B) Un univers tragique
-Présence de la couleur rouge -> annonce la mort + « brasier » qui fait référence aux feux de l’enfer. C) L’absurdité de la guerre
-« En masse, bataillons, cent milliers, tas » -> hyperbole, exagération du nombre de soldats morts
-Perte de l’humanité du soldat noyé dans la violence
Rimbaud montre dans ce sonnet que la guerre est absurde et violente, des hommes meurent pour rien. II) Critique de la religion A) L’attitude de Dieu
-Utilisation de « un » article indéfini devant Dieu -> mise à distance d’une religion unique
-Dieu méprisant, les prières l’endorment -> puis cupide car ne se réveille que pour le gros sou + Champ lexical du luxe associé à la religion B) La douleur des mères
-Registre pathétique : souffrance des mères -> angoisse, pleurant, mouchoir, noir -> malheur de ces femmes qui s’opposent à la tranquillité de Dieu C) La seule divinité : la nature
-Nature personnifiée : apostrophe : « Ô toi… », Admiration de Rimbaud pour la nature
-La nature devient la seule religion possible : la nature « fait les hommes saintement »
Conclusion : Pour Rimbaud, « Le mal » est non seulement la guerre mais aussi le comportement de l’église face à celle-ci. Rimbaud dans ce poème est un poète engagé, il dénonce le monde qui