Le malade imaginaire
Depuis l’apparition de la médicine, beaucoup de gens, souffrant entre autre d’hypocondrie ou encore simplement d’une grande inquiétude face à leur santé globale, se sont tournés vers la médecine comme une solution ultime à tout leurs problèmes. L’œuvre de Molière dont je vais traiter, le malade imaginaire, se veut être une œuvre satyrique des gens qui ont pour croyance que la médecine règle tous les problèmes. De plus, on peut dire sans nul doute que cette œuvre porte bien son nom car le personnage principal dans la pièce, Argan, se considère malade alors qu’en vérité, il ne l’est pas. Dans ce travail, il sera question de deux propos : tout d’abord, le premier propos est que dans l’œuvre de Molière, le malade imaginaire, les médecins sont illustrés comme étant des profiteurs de la concernant la naïveté des gens. Par la suite, le deuxième propos sera par rapport au personnage principale, Argan. Il sera démontré qu’Argan, étant hypocondriaque, ne croira que ce qu’il lui semble bon de croire et ce, au détriment des autres afin d’arriver à ses propres fins.
Concernant mon premier propos, mon 1ier aspect est le suivant : Toinette fait de l’ironie en constatant que les Diaforius tentent, par divers moyens, d’obtenir davantage de confiance auprès d’Argan. On peut le constater à plusieurs endroits, dont celui-ci : << Toinette : Assurément. Ce sera quelque chose d’admirable s’il fait d’aussi belles cures qu’il fait de beaux discours.>> Autrement dit, si Toinette constate les manigances des Diaforius, c’est bien parce qu’elle constate que les Diaforius se donne un air de supériorité concernant leur statut de médecin en incluant des mots latins lorsqu’ils prennent la parole. C’est-à-dire, que les Diaforius emploient un langage de préciosité. Pour faire référence à mon premier propos ci-haut, les Diaforius emploieront un