Le marché de la cosmétique
A-Le marché français.
La France a acquis un réel héritage culturel. Elle se distingue par son avancée technologique, son savoir-faire marketing et le capital image et culturel hérité de la Renaissance et cultivé à Grasse depuis le second empire.
1 .Économie générale
La beauté est le 4ème secteur de l'économie française de par son solde commercial (entre exportations et importations). Elle a exporté 3,8 milliards d'euros en dehors de l'Union Européenne en 2006, soit plus que l'Allemagne (2,1 milliards d'euros) et le Royaume-Uni (1,1 milliards d'euros). En 2009, le marché était de l'ordre des 6,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires (contre 6,9 milliards en 2007). Avec la crise, les exportations ont chuté de 11 % et les importations de 7 %. Au total, ce secteur a perdu 941 millions d'euros, passant ainsi de 7,85 milliards d'euros en 2008 à 6, 91 en 2009. Mais avec la reprise de l'activité en 2010, le marché français connaît un nouveau sort : à lui seul, le pays détient 18 % de part de marché mondial. Il occupe la première place des exportateurs (17,9 % ), devant l'Allemagne (11,7 % ) et les États-Unis (11 % ). Les importations représentent une plus petite part, puisque la France est 5ème sur le rang mondial (4,3 % ).
Chaque année, le secteur de la beauté français réalise un chiffre d'affaires global d'environ 16 milliards d'euros.
2. La France, un leader mondial.
Cependant, 4ème secteur de l'économie française, l'industrie cosmétique rassemble 800 entreprises et 70 000 emplois. Son chiffre d'affaire est de 25 milliards d'euros. La France est leader mondial de ce secteur, un prestige et une avance incontestable sur les segments du luxe et de la cosmétique active.
Jamais été contraintes de délocaliser, les activités de recherche, de conception, de marketing et de distribution se font sur le territoire français. La fabrication a lieu près des clients, mais la France est souvent le lieu choisi pour le marché