LE MARIAGE DE COSETTE La nuit de 16 au 17 février 1833 fut la nuit de noces de Cosette et Marius. Quelques jours avant, Jean s’était écrasé le pouce, exprès, dans la main droite et cet inconvénient lui avait empêché de signer. M. Gillenormand, comme substitut tuteur de Cosette, lui avait supplé, comme prévu. Il ne voulait absolument pas que sa signature soit utilisée, parce que s’il allait s’éloigner de Cosette il ne devait surtout pas laisser sa trace dans son futur. La douleur qu’il ressentait à l'idée que Cosette ne serait pas à côté de lui était presque insupportable. Mais c’était le mieux pour Cosette, la belle, il l’adorait tellement! « Père, je vous en prie » les paroles de Cosette résonnaient encore dans sa tête. Elle voulait qu’il reste à vivre à la maison. Il savait qu’elle allait s’affliger s’il partait mais il savait aussi qu’elle allait l’oublier quelques jours après et donc elle serait contente. La cérémonie fut très simple. Cosette se mit à marcher dans l'allée de la petite église, elle était ravie et portait une belle robe blanche impeccable. Elle était belle comme le soleil. Elle méritait cela et plus encore. Mais pouvait Jean lui donner plus que cela? Pourrait-il alors rester plus longtemps pour lui donner tout ce qu'elle méritait? Il était caché derrière un rideau. Il ne mériterait pas d’assister au mariage de sa fille, il était un menteur. Mais il ne supportait pas l’idée de ne pas regarder ce moment si important pour Cosette. La satisfaction et le bonheur de Marius étaient évidents. Et l’adoration, vénération et dévotion de Cosette vers lui étaient la confirmation de cet amour. C’était une vision vraiment émouvante, par un simple vœu ils se sont unis pour toujours. Puis avec une musique d’anges , les invités se sont mit à danser avant d’aller manger au banquet qui avait été dressé dans la salle à manger. Jean avait dit à Basque de dire au père du père de Marius , et maintenant aussi de Cosette, qu’il souffrait