Le mariage raté de Louis V et Adélaïde
Plan :
1. Le mariage de Louis V et Adélaïde : une stratégie familiale
a. Louis V associé au trône
b. Adelaïde comme épouse, un choix stratégique
2. Le mariage et la vie quotidienne du couple
a. Le mariage et l’association d’Adélaïde au pouvoir
b. La vie conjugale : entre incompatibilité et indifférence
3. L’échec du mariage
a. Le divorce
b. Le départ de Louis V et le remariage d’Adélaïde
Bibliographie :
Source :
-Richer, Histoire de France (888-995), tome II, Paris, Les Belles Lettres, 1964
Ouvrages généraux :
-Duby G., Klapisch-Zuber C. et Perrot M. (dir), Histoire des femmes en Occident, tome II : le Moyen-Age, Paris, Plon, 1991
-Gaudemet J., Le mariage en Occident, Paris, Les éditions du Cerf, 1987
-Le Jan R., Famille et pouvoir dans le monde franc (VII-Xème siècle), Paris, Publications de la Sorbonne, 1995
-Verdon J., Les femmes en l’an mille, Paris, Perrin, 1999
Articles :
- Joye S. et Santinelli-Foltz E., « Le couple : une définition difficile, des réalités multiples », Médiévales, n°65, automne 2013, p 5-18.
Le mariage raté de Louis V et Adélaïde, d’après Richer
Le texte dont nous disposons est un extrait du tome II de l’œuvre de Richer intitulée Histoire de France (888-995), et située dans le livre III. Richer naît dans une famille noble de l’entourage de Louis IV et Gerbere, et entre en 969 à l’abbaye de Saint Rémi de Reims, où il demeure toute sa vie. A partir de 972, il est l’élève de Gerbert d’Aurillac (futur pape Sylvestre II). Ce dernier lui demande de rédiger une chronique historique, qui prend en quelques sortes les suites des Annales d’Hincmar.
Intitulée Histoire de France, cette chronique n’a été découverte que tardivement (1833) et éclaire tous les évènements relatifs à la chute des carolingiens et à l’avènement des capétiens notamment. Même si cette œuvre est une source importante, il faut s’en méfier car Richer a parfois