Le meilleur des mondes, aldous huxley
Publié en 1932 et édité par PLON, traduit de l’anglais par Jules Castier, comprend 284 pages.
Aldous Huxley est né le 26 juillet 1894 au Royaume Uni à Godalming et mort le 22 novembre 1963 aux Etats Unis ; ses œuvres sont ainsi très influencées par la culture anglaise notamment avec des références à Shakespeare comme nous pouvons le voir tout au long de l’œuvre.
Son père, Léonard Huxley est écrivain et herboriste et sa mère est directrice d’une école d’élites, Hillside. Aldous est issu d’une famille d’intellectuelles et s’intéresse à la recherche scientifique ; il ne pourra malheureusement pas se lancer dans cette carrière à cause d’un problème de vue qui le touche dès l’âge de 16 ans. Pour autant, ce problème de vue ne l’empêchera pas d’obtenir, avec les honneurs, son diplôme à Oxford et d’être qualifié de « grand penseur » pendant toute la durée de sa vie. C’est en 1916 que Aldous Huxley se lance dans la littérature en publiant un recueil de poèmes. Il mettra par ailleurs seulement quatre mois pour écrire Le meilleur des mondes en 1931, roman qui dénonce la société avec humour et qui lui vaudra un grand succès international. Dans les années cinquante l’intérêt d’Aldous Huxley se porte sur la psychologie de l’homme et il s’intéresse aux drogues psychédéliques qu’il n’hésite pas à tester sur lui ; c’est dans ces conditions que naissent deux essais très connus : Les portes de la perception, en 1954 et Le ciel et l’enfer en 1956 et une nouvelle : L’île en 1962 dans laquelle Huxley parle de LSD utilisé dans un cadre religieux pour atteindre la sagesse.
En 1959 Aldous Huxley se voit décerner le Award Of Merit for the Novel par l’académie américaine des Arts et Lettres et meurt quelques années plus tard, en 1963. Dans toutes ses œuvres, 47 au total, Huxley se plaît à dénoncer la société moderne avec humour et mêle très habilement humanité, dans lequel on retrouve notamment le concept de la liberté,