Le mesonge
Quand nous lisons sous la plume de Voltaire: " Le mensonge n'est un vice que quand il fait mal; c'est une grande vertu quand il fait du bien."
Le mensonge a des synonymes négatifs, comme l'hypocrisie, la duplicité, la tromperie; alors que son antonyme, la vérité, est associée à des vertus telles que la sincérité, l'honnêteté, la bonne foi. Nous connaissons tous les mensonges qui font mal quand notre confiance est trahie, notre première réaction est la méfiance. C'est l'ami qui par facilité, lâcheté ou intérêt, a travesti la vérité; c'est la compagne ou le compagnon qui nous a trompés sur ses sentiments, son passé ou ses projets; c'est le supérieur hiérarchique qui nous a promis une promotion qu'il a fini par accorder à un autre; c'est l'homme politique en qui l'on croyait et dont les actes sont à l'opposé des paroles. Ces mensonges-là n'ont rien de vertueux; ils nous laissent un goût amer et certains nous marquent pour toujours.
Le pire des mensonges est sans doute celui qui consiste à se mentir à soi-même, à se tromper volontairement, à s'aveugler pour fuir la réalité au lieu de chercher à la transformer. Ce type de mensonge fait très mal, à soi et aux autres. Les conséquences peuvent en être dramatiques. Quand la mauvaise foi est dévoilée, quand les circonstances nous obligent à nous voir comme nous sommes, sans artifice ni illusion, nous ne sommes généralement plus en mesure de l'accepter. Alors, c'est le retour au mensonge ou le