Le travail que j’ai l’honneur de vous présenter porte sur le miroir.

Ce symbole est présenté à l’apprenti, durant la cérémonie de sa réception au grade de compagnon, alors vient de terminer son troisième voyage et que le Vénérable Maître préfère le dispenser des deux derniers voyages.

Encore Trop faible, il est incertain qu’il résisterait aux épreuves qu’il y rencontrerait.

Ce symbole, Cet objet, lui est présenté comme un ultime avertissement.

L’Apprenti, alors qu’il commençait tout juste à travailler, s’est trop rapidement satisfait de son travail au point de ne pas se rendre compte combien il était fait fort peu avancé.

C’est dans le but de lui faire perdre ses illusions sur lui-même, afin de le ramener vers le vrai sens des choses et de son être que le Vénérable Maître présente un miroir à l’Apprenti à ce moment de la cérémonie de sa réception au grade de Compagnon.

Le miroir lui est présenté après que le Vénérable Maître lui a révélé les trois nouvelles maximes de son futur grade.

Lorsqu’il l’envoie se présenter devant ce symbole le Vénérable rappelle alors à tous les membres de la loge que l’impétrant va être conduit devant ce qui est « l’emblème des Compagnons afin qu’il apprenne ce qu’il doit faire. »

Après l’avoir invité à lire la phrase située sous le miroir le Premier Surveillant lui déclare : « Voyez-vous donc tel que vous êtes ». Mais justement que voit alors l’apprenti lorsqu’il regarde le miroir ?

Tout le monde connaît le fameux trait d’esprit de Jean Cocteau à ce propos qui déclarait que les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer les images.

Est-ce à dire que ce qu’ils renvoient n’est pas la réalité ? L’Apprenti qui regarde alors le miroir peut-il vraiment se voir tel qu’il est ?

Imaginons qu’il ait un grain de beauté au-dessus l’œil droit que verra l’Apprenti lorsqu’il se tournera vers le Miroir : qu’il a un grain de beauté au-dessus de l’œil gauche.

L’image que lui renvoie le