Le mode de scrutin
Elles ne se limitent pas aux processus techniques permettant au corps électoral de désigner le candidat qui a le plus de voix.
Le scrutin c’est l’expression de la volonté du peuple en vue de choisir son représentant.
Suivant que le régime en place, le mode de scrutin sera plus ou moins démocratique. L’objectif politique poursuivi conditionne le choix du mode de scrutin.
Que le scrutin soit majoritaire ou proportionnel, la combinaison de différents éléments, tels que le découpage électoral, le calcul pour l’attribution des sièges et le nombre de tours, peut aboutir à des résultats qui ne reflète pas la volonté générale.
Dans un régime démocratique, le candidat élu devrait être celui qui cumule la majorité des votes exprimés par le corps électoral.
Le mode de choix du Maire des communes de plus de 3500 habitants semble correspondre à ce modèle. Le scrutin y est mixte, il allie les deux grands systèmes : le scrutin majoritaire et le proportionnel. Pour les élections municipales, c’est le système du scrutin majoritaire à 2 tours qui est utilisé. Si aucun des candidats n’a la majorité absolue au 1er tour, un 2ème tour est organisé où le candidat qui a le plus de voix se voit attribuer 50% des sièges, les restent étant réparties proportionnellement entre les tous partis ayant obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés.
Le mode de scrutin entraîne inévitablement un multipartisme, mais permet cependant de dégager une majorité suffisamment nette pour un gouvernement stable.
Le scrutin majoritaire présente l’avantage d’être très simple à mettre en place. Le parti politique qui réunit le plus grand nombre de suffrages remporte l’élection.
Ce système utilisé en grande Bretagne à l’inconvénient de conduire au monopartisme, un seul grand parti au pouvoir décide de tout, sans être inquiété par l’opposition.
Le système proportionnel consiste à répartir les sièges