Le mouvement absurde
I. L’absurde selon Camus
Lorsque Camus parle de l’absurde, il parle en fait de l’absurdité de la condition humaine.
Selon lui, l’homme cherche toujours un sens au monde, à son existence sur Terre, à ses actions. Or le monde dans lequel nous vivons n’a pas de sens. Il nous rappelle l’indifférence du monde à notre égard, le caractère insensé de la monotonie de notre existence, notre mort inévitable, et l’inutilité de la souffrance que l’on voit bien notamment dans le roman « La Peste »
II. L’absurde
L’absurde est un sentiment qui naît de la confrontation entre la quête de sens de l’homme et le non-sens de la vie. C’est donc un sentiment que ressent l’homme confronté à l’absence de sens de son existence.
III. Comment la philosophie de l’absurde se manifeste dans l’œuvre
Camus fait le constat de l’absurde, mais il nous propose également des réactions possibles face à ce sentiment.
Il récuse deux réactions : l’homme peut se réfugier dans la religion ou dans des croyances irrationnelles (qui ne sont pas forcément religieuse qui peuvent être aussi philosophes). Ou bien l’homme peut se suicider. Mais Camus refuse ces deux réactions car ce sont des fuites, des tentatives d’évasion.
Il préconise trois réactions face à l’absurde: la révolte, la liberté et la passion.
•La révolte va nous intéresser le plus, parce qu’il a écrit le « Cycle de la révolte » un ensemble d’œuvres dont « La Peste » fait partie, et ce sont des œuvres qui explicitent ce thème.
Quand Camus parle de révolte, il n’appelle absolument pas à la violence ni à une révolte populaire. Dans la bouche de Camus, la révolte c’est le fait d’être lucide sur l’absurdité de sa propre existence, sur le non sens de la vie. Mais aussi d’accepter ce non-sens et non pas de le fuir (en préférant le suicide ou le refuge dans des croyances)
•La liberté et la passion pour Camus sont donc des conséquences de cette prise de conscience de