Le multiculturalisme
1.la remise en cause du modèle de l'Etat-Nation
Dans les sociétés démocratiques, l'Etat est censée garantir la liberté et l'égalité pour tous, par un traitement indifférencié entre tous les citoyens. Or, il faut savoir que l'Etat n'assure pas complètement cette égalité car il est porteur d'une culture majoritaire qu'il promouvoit a travers des symboles, des jours fériés d'origine religieuse et une langue officielle. Il y a donc une nécessité de reconnaitre les groupes culturels minoritaires par le biais des droits culturels (c'est-à-dire des droits accordés aux individus du fait de leur appartenance culturelle et ces droits ne sont pas accordés a tous) pour garantir une justice sociale sans risque d'aller vers un modèle illibérale. En fait, Kymlicka fonde la légitimité des droits spécifiques au regard des deux principes la liberté et la justice sociale. La question que se pose Kymlicka est quelles sont les droits culturels qu'il faut reconnaitre?
2.Des protections externes pour une justice social
Dans sa réflexion, Kymlicka essaye de proposer des solutions pour éviter de tomber dans le communautarisme (le repli de chaque communauté sur elle-même). Il met en avant qu'il existerait plusieurs demandes associées aux groupes minoritaires: les protections externes et les restrictions internes. Les restrictions internes sont des revendications qui cherchent a contraindre les individus a l'intérieur du groupe et ainsi a créer des inégalités au sein de la minorité et a priver les membres de ces cultures de la liberté. C'est pour cela, que Kymlicka rejette de suite ces demandes. En effet, pour le philosophe, touts les individus ont un droit de sortie de leurs appartenances culturelles et peuvent s'en dégager dés qu'ils le veulent.