Le mythe d'electre selon sophocle, giraudoux et sartre
Sujet : La légende d’Electre et d’Oreste, les enfants d’Agamemnon et de Clytemnestre, a inspiré les tragédiens de l’Antiquité. Au XXème siècle, la reprise du mythe a permis d’en renouveler la signification. On pourra confronter ces différentes versions de la légende autour des axes suivants :
- les manifestations du tragique : la lamentation de la passion souffrante, le sentiment de culpabilité, la lutte des héros contre la fatalité ;
- les représentations du destin : la présence des dieux, les caractères du dénouement ;
- les différentes facettes d’Oreste et d’Electre : victimes du destin, vengeurs partagés entre mauvaise conscience et libre arbitre.
· Le mythe d’Electre a inspiré de nombreux tragédiens de l’Antiquité. En effet, l’histoire tragique d’Electre, fille d’Agamemnon et de Clytemnestre, qui fit tuer sa mère et son amant par son frère Oreste pour venger la mort de leur père inspira, entre autres, Eschyle, Sophocle et Euripide. Au XXème siècle, la reprise du mythe a permis d’en renouveler la signification. A travers les exemples d’extraits d’ Electre du célèbre tragédien athénien Sophocle (497-405 av. J-C), d’ Electre de l’écrivain et diplomate français Jean Giraudoux (1882-1944) et de Les Mouches du philosophe et écrivain français Jean Paul Sartre (1905-1980), nous confronterons ces différentes versions de la légende d’Electre et Oreste autour de trois axes principaux.
En premier lieu, nous étudierons les manifestations du tragique à travers l’étude de la lamentation de la passion souffrante, du sentiment de culpabilité et de la lutte des héros contre la fatalité à l’aide des différents extraits proposés.
Dans une deuxième partie, nous démontrerons l’existence de représentations du destin grâce à la présence des dieux et de caractères du dénouement.
Enfin, nous établirons les différentes facettes d’Oreste et d’Electre à travers l’observation des vengeurs, partagés entre mauvaise conscience et libre arbitre et de leurs péripéties