Le Mythe d'HIRAM
Dignitaires à l’orient,
Vénérables Maitres, mes Frères.
C’est avec un très grand plaisir que j’ai fait ce travail de recherche, il est sans doute très imparfait. Il m’a permis de revivre ma propre initiation (au troisième grade), mais aussi de constater combien le grade est beau, enrichissant et formateur.
Malheureusement, il a sans doute été mal compris de certains de mes frères, peut-être a-t-il été mal donné, mais il est certain qu’il ne leur a pas réservé les lumières qu’ils étaient en droit d’en attendre.
Historiquement, il y a lieu d’observer que, dans la maçonnerie opérative, il n’y avait que deux grades : celui d’Apprenti où le débutant apprenait à tailler la pierre brute et se formait pendant plusieurs années et ensuite celui de Compagnon, où les secrets du métier étaient approfondis, spécialement en matière d’arpentage, de géométrie, de sculpture, d’architecture et le mythe d’Hiram y était inconnu.
Quant au Maître, c’était à ce moment soit le seul chef de chantier, soit le patron lui-même. Puis la crise économique appauvrit les communes libres de l’époque, le métier décline, on ne bâtit plus de cathédrale. Pour sauver la profession, les tailleurs de pierre élisent des « membres d’honneur » qui leur confieront quelques construction de châteaux et peu à peu les spéculatifs remplaceront les opératifs et dès1660, les loges ne comptaient plus que le quart de leurs membres « opératifs ». C’est à cette période que se créé le grade de maître et que l’on note l’apparition du mythe d’Hiram.
Qu’est ce qu’un mythe ?
Si la fable est un récit qui a une valeur morale et éducative, le conte, lui, est un récit imaginaire qui est le reflet de l’inconscient collectif. La légende est un récit merveilleux où les faits historiques sont revus à travers l’imaginaire populaire.
Le mythe, lui, est une légende à laquelle se rajoute une fonction symbolique qui influe sur la vie sociale, c’est un langage, une manifestation du sacré, un langage codé.