Le mythe d'orphée
Midas, roi de Phrygie en saura quelque chose lorsque le désignant comme vainqueur de Dionysos (Apollon) dans un concours de chant, il se vit affublé par le dieu d'une paire d'oreilles d'âne.
Orphée choisit par Jason, comme un des Argonautes lorsqu'il se rendit en Colchide pour y conquir la Toison d'or, le Prince des poètes ranimait par son chant la vigueur, l'enthousiasme des rameurs fatigués. Il fut même plus utile encore lorsque l'équipage eut à subir le chant néfaste des sirènes : Orphée surpassant en harmonie, musicalité, séduction, ces dernières.
Son chant qu'il accompagne à la lyre, est d'une perfection telle qu'il en chante au sens fort du terme tout être sur terre doué ou non d'un âme : homme sensible à la beauté, barbare, animal du plus doux au plus brutal, végétaux et minéraux eux-mêmes.
Comment la belle, pure et douce Eurydice eût-elle pu ne pas succomber?
Le charmeur est charmé à son tour. Le séducteur séduit, Orphée aime Eurydice. Eurydice aime Orphée. Mais voilà, même avec la bénédiction de l'Olympe, la Lune de miel ne dure pas. Aristée qui n'est rien : un modeste agriculteur, tombe amoureux de la jeune épousée. Il la poursuit en pleine nature, un jour qu'elle est seule, effrayée, elle s'enfuit, l'autre la poursuit comme un furieux pour lui " faire subir les derniers outrages " Dans sa course, la belle marche sur un serpent d'eau, une vipère? Qui la mord au talon. La voilà blessée et bientôt elle rend l'âme. Orphée connaît alors un désespoir aussi grand que sons amour. Il gémit, il pleure. Il décide alors de descendre " au séjour de l'Hadès frissonnant " (comme dit Hésiode) pour quérir son épouse.
Il y retrouve le dieu des Morts et Perséphone, fille de Déméter et de Zeus lui-même,