Au début de l'arrivée d'Internet, tout le monde pensait que c'était une arnaque. Aujourd'hui, nous sommes confrontés à des métavers qui deviennent de plus en plus populaires. Le métavers est un environnement numérique simulé qui combine la réalité augmentée (AR), la réalité virtuelle (VR), la blockchain et les principes des médias sociaux pour créer des zones d'interaction riches pour les utilisateurs qui reflètent le monde réel. Si ce terme n'est pas familier, la notion existe depuis près de trois décennies. Dans le roman Snow Crash (1992), l'auteur américain de science-fiction Neal Stephenson a déjà créé le métavers où les utilisateurs utilisent le métavers pour s'échapper d'un environnement futuriste, essentiellement lugubre.

Au cours des 30 dernières années, l'industrie a jeté les bases d'un métavers non fictif, brique par brique. Les casques de réalité virtuelle se sont améliorés en termes de confort et de prix. Le taux de pénétration de l'internet dans le monde n'a cessé d'augmenter. La popularité croissante des jeux en ligne, qui ont souvent atteint des niveaux de tournoi, a permis la création d'avatars numériques sophistiqués, de marchandises numériques transférables et même de biens immobiliers numériques.

Mark Zuckerberg, le PDG de la société nouvellement rebaptisée Meta (anciennement Facebook), prévoit que les principales fonctionnalités du métavers mettront cinq à dix ans à devenir omniprésentes. Cependant, certaines caractéristiques du métavers sont actuellement visibles. Même s'ils ne sont pas accessibles à tous, les débits ultrarapides, les casques de réalité virtuelle et les mondes en ligne permanents sont déjà disponibles.

L’un des exemples de métavers est l'ancien Facebook. Mark Zuckerberg a déjà réalisé des investissements considérables dans la réalité virtuelle, avec notamment l'acquisition d'Oculus en 2014. Meta envisage un monde virtuel dans lequel des avatars numériques interagissent via des casques de réalité virtuelle pour les affaires,