Platon, lui, croyait que tout existe dans notre monde sous forme d’idée ou de quelque chose de plus concret. Cette conviction semble être partagée par Lewis Carroll aussi, le plus clairement dans le sourire de l’infâme chat de Cheshire, puisque on a souvent vu un chat sans sourire, mais un sourir sans chat!...

Selon cette théorie platonicienne, un sourire peut exister sans son maître, comme un sourire peut entièrement exister par lui-même, comme un être immatériel, comme une idée parfaite d’un grand sourire. Le chat de Cheshire est aussi un non-être matériel. Le chat apparaît à partir du vide et disparaît lentement en laissant derrière lui juste un sourire.
Pour conclure, on peut dire que la vie, la pensée, le changement, le mensonge et l’erreur, tout cela existe. Que l’existence, pour être, nécessite un mouvement, un mélange entre les différentes réalités. Chaque réalité communique avec d’autres réalités et retrouve ainsi un nouvel élan. L’être devient une véritable puissance qui amène les réalités à se mélanger. C’est ce mélange qui fait que les choses sont.
Avant de commencer cette partie, il est essentiel de dire que ce livre de carroll lewis consacra un des temps forts de la littérature anglaise du XIXe siècle, c’est-à-dire la littérature de l’absurde et du nonsens.
En effet, on trouve dans le texte de Carroll une expérience du rêve qui permet peu à peu au lecteur de quitter le terrain de l’expérience et de la « réalité », et ce grâce à des invraisemblances touchant au temps et à l’espace, ainsi qu’à la logique. le film enrôle la faune fantastique du livre, le langage facétieux à base de non-sens et de mots-valises, et la quête de l’héroïne.
Dans sa quete, on peut se demander si alice reve ou si elle pervertit une société adulte dans laquelle elle ne trouve pas sa place.
Les personnages font en quelque sorte le contraire de ce qu’on attend d’eux. C’est l’inversion, une seconde clé du pays des merveilles. La troisième cléf est le nonsense, un genre que