Le paradigme utilitariste
Rapport entre marché et division du travail (A. SMITH).
Résumé de la pensée de SMITH:
Proposition 1: la richesse devient un bien désirable, nécessaire à la réalisation du bonheur. Cette richesse provient du travail effectué. Travail = une valeur susceptible d’être achetée ou vendue sur un marché
Proposition 2: l’indicateur de cette valeur est le temps de travail (-> temps passé à la production : la rareté d’un bien, et le prix qui en découle, dépendent du temps qu’il a fallu pour le produire)
Proposition 3: un bien n’a de la valeur que dans la mesure où elle est le produit d’un travail.
Travail = source de toute valeur, mais au prix d’une abstraction de l’expérience des travailleurs
Proposition 4: la division du travail définit le mode de création de la richesse.
Division du travail: découpage des opérations élémentaires, habileté nécessaire à la réalisation des tâches, temps passé à la production
Proposition 5: désir d’enrichissement: conduit à la satisfaction des besoins de l’ensemble de la population. -> Distinction entre biens nécessaires et biens de luxe.
Proposition 6: les catégories antérieures « capitalistes » et « salariés » s’associent dans un échange fondamental, organisé autour de la « valeur-travail » : le salarié vend sa force de travail en échange d’une amélioration supposée de son bien-être matériel
Capitaliste: confirme sa richesse dans l’accumulation et la possibilité de procéder à des dépenses ostentatoires.
SMITH: acte de travail = grandeur abstraite « Valeur d’échange » = la valeur qu’un bien acquiert à travers les transactions qui s’opèrent sur un marché
« Valeur d’usage » : la valeur issue des usages pratiques que l’on peut tirer d’un bien ou d’un service
Pour SMITH: le travail humain désigne seulement une valeur d’échange = une activité qui ne reçoit sa détermination et son utilité que de l’échange marchand auquel