Le parc andré citroën, analyse
LA ZAC
La Z.A.C. créée à cette occasion, gérée par une entreprise d'économie mixte, sera ainsi délimitée par le boulevard Victor, la place Balard, les rues Leblanc et Saint-Charles, le cimetière de Grenelle, les rues Gutenberg, des Cévennes, Léontine, Sébastien-Mercier et la rue Balard au niveau du rond-point Mirabeau.
Les promoteurs construiront 2.500 logements et des commerces sur huit îlots, de nombreux bureaux, un collège, trois groupes scolaires, une crèche, une bibliothèque, un gymnase, des ateliers d'artistes et le nouvel l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) des 870 lits, dont l'ouverture sera reportée à dix reprises. Construit sur 11 étages sur d'anciens marécages, le bâtiment nécessitera la construction de 120 pilotis de béton profonds de 20 mètres.
Le pourtour du parc, illustre la caricature de l'absence de principes fédérateurs dans la conception de l'architecture de la ZAC. C'est une cacophonie d'implantation, de hauteurs, styles, matériaux, couleurs, gestes, images.
A rechercher un panorama d'équilibre, on finit pouratnt par le trouver dans l'horizon que dessine en deuxième plan, au Sud, une succession d'édifice blanc: ceux de la Snecma (Pierre Dufau et associés) et de l'EDF (atelier de Montrouge), les édifices du boulevard Valain (de Chemetov et huidobro), et de la bordure Sud-est du quartier (logements et ateliers, Kagan).
L'EQUIPE
L'ancienne usine Citroën de Paris dans le 15e arrondissement, sur les rives de la Seine, a été transformée après sa désaffectation en un vaste parc public ceinturé d'un programme de logements et de bâtiments tertiaires.
A l'époque, les usines étaient reliées à la ville par de voies de chemin de fer et des entrées comptées. Le parc garde alors les traces d'une césure entre réalité industrielle et urbaine, mais mal cicatrisées, laissant un peu partout l'impression de tissus raccommodés sans adresse. De plus, il se confronte à un nouveau viaire au dessein vague.
Le parc André Citroën