Le parti communiste entre 2 guerre en france (1920-1930)
Le Parti communiste français (PCF) est un parti politique français de gauche, qui se fixe comme objectif l’émancipation de tous par la maîtrise sociale, le partage des richesses, des connaissances et des pouvoirs.
I - 1920 : Le congrès de Tours, les débuts du Parti communiste
Le congrès de Tours est le 18e congrès national de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO). Il se tint dans la salle des Manèges de Tours du 25 au 30 décembre 1920. Au cours de ce congrès, il fut créée la Section française de l'Internationale communiste (SFIC, futur Parti communiste français — PCF). La ville de Tours fut choisie comme terrain neutre près de Paris car les militants les plus hésitants avaient peur d'être submergés par les partisans de l'adhésion à la IIIe Internationale communiste majoritaires dans la fédération de la Seine.
Durant le congrès, la SFIO se divisa en trois camps.
Le premier, majoritaire, rassemblait les partisans de l'adhésion à la IIIe Internationale communiste, révolutionnaires (qui ne partageaient cependant pas toutes les 21 conditions des bolchéviks fondateurs, qui de fait ne furent pas votées lors du congrès). Il s'agissait surtout des plus jeunes dirigeants du parti soutenus par un très grand nombre de membres.
Le second camp, mené par Léon Blum et la majorité des élus, refusait totalement l'adhésion et souhaitait rester au sein de la IIe Internationale.
Le troisième camp était mené par une minorité acceptant l'adhésion, mais seulement sous certaines conditions. Ceux-ci, ne pouvant mettre en avant leurs revendications, se regroupèrent avec le second camp.
La SFIO se sépara donc en deux : d'une part la « Section française de l'Internationale communiste » , majoritaire à Tours (3208 voix), et d'autre part la SFIO, minoritaire (1022 voix).
Cette scission fut suivie par celle de la CGT en 1921, avec la formation de la Confédération générale du travail unitaire (CGTU), de tendance