“Le passeur d’eau”

5825 mots 24 pages
Maria de Jesus Cabral, “‘Le passeur d’eau’ d’Emile Verhaeren. A la confluence d’une nouvelle
E(s)th(ét)ique”, Carnets I, La mer... dans tous ses états, janvier 2009, pp. 55-68 http://www.apef.org.pt/carnets/2009/cabral.pdf ISSN 1646-7698
“LE PASSEUR D’EAU” D’EMILE VERHAEREN
A la confluence d’une nouvelle
E(s)th(ét)ique
MARIA DE JESUS CABRAL
FCT / Universidade Aberta mariajesu@gmail.com Résumé
Dans l’itinéraire poétique d’Emile Verhaeren, “Le Passeur d’eau”, ainsi que la série des Villages illusoires, apparaissent à bien des égards comme des poèmes de transition, entre la première
“Trilogie noire” toute empreinte du pessimisme schopenhauerien, et la nouvelle E(s)th(ét)ique
“sociale” ouverte par les Campagnes hallucinées. Nous nous proposons dans cet article de mettre en évidence comment la thématique de l’eau – transversale dans l’oeuvre verhaerenienne – associée à l’effort quotidien du passeur et à l’énergie humaine acquiert une dimension largement symbolique.
L’eau, reflet de la création où le geste du batelier au gouvernail de sa barque et celui du poète ne font qu’un, relaient de façon prégnante la poétique et l’éthique, configurant une oeuvre “follement” tournée vers l’avenir, au moment charnière de l’éveil des Lettres Belges.
Abstract
In the poetic itinerary of Emile Verhaeren, “Le Passeur d’eau” – as in the entire series of Villages
Illusoires, appears in many ways as a transitional poem, between the first “Black Trilogy”, marked by the schopenhauerian pessimism, and the new ethic-aesthetic of Campagnes hallucinées. In this article we propose to show how the water theme – recurring in the Verhaerenian work – associated to the daily effort of “passeur” and to the human energy and to hope always renovated, acquires a mainly symbolic dimension. Water, the reflect of creation where the boatman’s gesture at the wheel of his small boat and the poet become one, reconciling in an inseparable way the poetics and ethics, representing a work

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