_Intro:La plainte des poètes ne cesse de résonner à travers les siècles : le temps s'écoule et précipite l'instant présent dans un passé qui n'est plus. Jeunesse , amis , amants ... les passions et les projets ne sont bientôt plus qu'un lointain souvenir , vague et effacé . Pourtant , l'absence est pesante .Le passé, irréversible,marque les coeurs et excite les désespoirs.Son silence semble toujours se faire entendre.La paradoxe est donc entier : ce passé qui semblait définitivement perdu n'est pourtant pas totalement absent.Pleurer ce qui n'est plus ,c'est aussi dire la souffrance qui existe ici et maintenant.saisir ce paradoxe suppose que l'on comprenne en quel sens on peut parler d'un passé dépassé mais aussi comment celui-ci demeure dans mon présent.En fait, derrière cette apparente contradiction se dessine une image de l'homme, un être de projet parce qu'il est un être d'histoire.

I_L'irréversibilité du temps : le passé ne peut plus être 1)le scientifique ne semble pas penser la flèche du temps.Poser la question de savoir où se trouve le passé est une question sans signification 2)pourtant,dès qu'on le passe à un système organisé , et notamment le système vivant , la flèche du temps réapparaît. 3)la conscience humaine est marquée par l'idée d'irreversibilité : la tristesse du poète , l'idée du remords , l'angoisse de l'inéluctable soulignent la conscience de l'impossibilité du retour vers le passé .
II_On ne peut penser une conscience sans passé 1)la conscience s'inscrit dans une durée 2)l'homme est le résultat d'une histoire 3)l'importance de la connaissance historique pour comprendre le présent
III_L'homme face à son passé 1)la conscience du passé ne doit pas empêcher d'agir.Penser le passé n'est pas le revivre 2)l'homme se doit de savoir ce qu'il est pour savoir que faire. 3)Seul un être dont l'action est irrévérsible peut choisir.

Conclusion : Ainsi , si le passé n'est plus , c'est en cela qu'il a sens pour la