Le pcf 1944-1945
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, inspiré par la Révolution russe où triomphent Lénine et les Bolchéviks, le communisme fait son apparition en France. Ses sympathisants, tout d’abord membres de la Section Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO), apportent en France l’idéologie communiste - la volonté d’une société sans classes sociales, l’abolition de la propriété privé, la mise en commun des moyens de production, une organisation sociale sans états, l’anti-impérialisme… - inspirée par le Manifeste du Parti Communiste de Karl Marx et Friedrich Engels. En 1920, lors du Congrès de Tours, on assiste à une scission de la SFIO : la Section Française de l’Internationale Communiste (SFIC) est créée. La SFIC se réclame bolchévique et révolutionnaire, et fait parti de l’International Communiste (IC) - ou Komintern - qui regroupe les partis communistes s’étant séparés des partis socialistes, ainsi elle prend l’appellation de Parti Communiste en 1921. Dans ses premières années, le parti se stalinise, il se manifeste par son activisme, militant notamment pour l’antimilitarisme, ou contre la guerre du Rif (guerre coloniale opposant l’armée française à l’autoproclamée République du Rif, située dans la région nord du Maroc), cependant, il ne parvient pas à décoller du point de vue électoral : aux législatives de 1924, il n’obtient que 4,48% des suffrages. Avec la montée en puissance, et l’accession au poste de chancelier d’Adolf Hitler - qui se montre anticommuniste et extrêmement dangereux - en Allemagne en 1933, la donne change, l’internationale communiste préconise pour la France l’association du parti aux autres partis de gauche afin de s’installer démocratiquement à la tête du pays. En 1936, les communistes français se mettent d’accord avec les socialistes et les radicaux sur un programmes commun pour les élections législatives de 1936 qu’ils remportent, cependant, les communistes refusent de participer au gouvernement même s’ils le