Le pere goriot
Devoir à la Maison de
Français
Commentaire sur Le Père Goriot, Balzac
Remarque(s) : Note : /20
Ce texte est un extrait du roman Le Père Goriot d’Honoré de Balzac publié en 1835.
Madame de Beauséant, mariée au Vicomte Beauséant, grande famille de l’aristocratie française, se rend au bal de son hôtel où les grands de ce monde l’attendent. En outre, elle vient d’apprendre que l’amant le marquis de D’Adjuda-Pinto, avec qui elle vie une idylle depuis trois ans (consentie par son époux), va en épouser une autre. Par ailleurs, ce sera sa dernière réception parisienne. Le spectacle cruel, commence alors dès l’instant où elle sort de sa voiture et où tout le monde la regarde et l’observe. Elle veut paraître naturelle et souriante comme si rien ne s’était passé car le « grand monde » venu si nombreux connaît son histoire. Elle prend alors sur elle et ne fait paraître aucune douleur. Elle est très calme. Elle sait qu’auparavant la population avait connu l’histoire de cœur de Louis xiv et de la grande Mademoiselle qui était semblable à la leur. Et, en cette circonstance, elle veut dominer jusqu’au bout.
On peut imaginer le mal qu’elle ressent à l’intérieur d’elle-même, l’humiliation envers tout ce grand monde.
Parmi eux, chacun l’aperçoit à sa manière. Il y a celles qui se pavanent avec leur belle robe, leurs bijoux et leur beau sourire, ravies de ce qui arrive à la Vicomtesse. D’autre part, ce sont les hommes les plus distingués qui se pressent autour d’elle pour peut être lui faire la cour. Et enfin, celles qui l’admirent sans deviner sa tristesse cachée. « Le monde semble s’être paré pour faire ses adieux à l’une de ses souveraines ». Mais Finalement, la Vicomtesse, Madame de Beauséant aperçoit son cousin Eugène de Rastignac ; elle paraît soulagée, sa venue lui fait le plus grand bien et il va l’épauler dans sa