Le philosophe est il sceptique
Le scepticisme est une doctrine selon laquelle la vérité est inaccessible à l'esprit humain, ou que l'on ne peut jamais être sur de l'atteindre. Dans les deux cas il est indissociable du doute dit « sceptique » lequel, et dans la mesure où il n'est aucunement transitoire ne peut conduire à la suspension du jugement. Le philosophe est en quête permanente de la vérité et du savoir, il éprouve ainsi un désir culturel et un sentiment d'insatisfaction . Il dénonce les préjugés et recherche les causes des effets. Karl Japsers définissait le philosophe comme celui qui était en chemin, qui évoluait sans cesse et sans jamais s'arrêter. Nous pouvons définir le philosophe comme un témoin de son temps, tel que Platon fut le témoin du temps de Socrate.
Est-ce que le philosophe est toujours à la recherche d'une vérité ou du doute pour y parvenir ? Nous traiterons successivement le fait que le philosophe soit partisan du scepticisme puis a contrario qu'il démonte les principes des sceptiques afin de laisser s'exprimer le dogmatisme.
Pyrrhon d'Elis fondateur du scepticisme l'avait défini comme un « examen », qui l'avait inscrit dans une perspective éthique, c'est à dire une tranquillisation de l’âme afin de parvenir à l'ataraxie puis à la sagesse. Ce raisonnement était basé sur la suspension du jugement, il prétendait que si on ne s'attardait pas à démontrer, à vouloir tout expliquer, à se questionner sur tout, à vouloir tout connaître, on apaiserait notre esprit. Le scepticisme ne croit ni au caractère absolu de la vérité, ni au caractère objectif du bien. C'est pour cela qu'il représente un relativisme radical. Tout les philosophes sceptiques sont dans le doute le plus total, ne parvenant ni à