Le phénix
Dans une première grande partie, nous verrons que l’auteur fait un portrait élogieux du phénix nous verrons ensuite dans une seconde grande partie que le dénouement renvoie à une morale implicite.
Le Phénix, unique oiseau de son espèce, était un animal fabuleux, doté d'une longévité miraculeuse, qui avait le pouvoir de renaître de ses cendres.
Comme un roi admiré par ses sujets, c'est par les yeux des oiseaux de "nos bois" (vers 2) que Florian dresse un portrait élogieux, voire excessivement louangeur, du "roi des oiseaux" (vers 18).
Ce point de vue est marqué par le champ lexical du regard ("observe" et "examine", vers 5 ; "les yeux", vers 8 ; "admire", vers 14 ; "mes yeux", vers 15) qui indique clairement l'intérêt visuel que suscite l'arrivée inopinée du phénix dans nos contrées, et qui décrit l’envie irrépressible des autres oiseaux qui se sentent en infériorité face au phénix.
b) Un oiseau roi, d'ascendance céleste
Ce qui différencient les phénix des autres volatiles (rossignols, paons, tourterelles) sont de petites caractéristiques issues de leur ascendance céleste, comme un chant mélodieux