le port autonome:une interface maritime à l'échelle territoriale, régionale et mondiale
Avec le ballet de ses grues, la danse de ses conteneurs et les lents mouvements des navires, le port autonome fait partie du paysage nouméen, en est une de ces incontournables composantes. Il s’étend sur la petite rade destinée aux paquebots, la grande rade pour les navires de commerce, le terminal à conteneurs, le quai Holcim, les pêcheries, et il a également en gestion le port de cabotage de Lifou. C’est d’ailleurs bien de la gestion des infrastructures – terre-pleins, digues, docks… –, de leur construction et de leur entretien que s’occupe l’administration portuaire proprement dite. L’activité qui s’y développe, souvent opaque aux yeux du néophyte, résulte d’un grand nombre de professions. Cette structure aux mille facettes est le domaine des importateurs, mais surtout de leurs intermédiaires et partenaires. « Le port autonome de la Nouvelle-Calédonie représente une chaîne d’emplois directs de quelque 1 600 personnes, souligne en préambule Philippe Lafleur, le directeur général de cet établissement public du territoire. Parmi elles, seules 48 sont directement des salariés du port autonome ». Les autres se répartissent entre les différentes sociétés établies sur la zone portuaire, des pilotes maritimes aux transitaires. Des compétences multiples dont le champ d’action commence aux passes d’accès au lagon et s’achève à la sortie du port.
Cheminement de déchargement
À l’approche d’un navire, le pilote