Le portrait allégorique
Cours 2:
La mythologie comme anoblissement : peinture d’histoire et portrait allégorique
Le film de Chris Columbus, « Percy Jackson, le voleur de foudre » est une preuve de la vitalité de la mythologie encore aujourd'hui.
Au 18ème Siècle déjà on s'en inspire dans la peinture anglaise et française, parallèle entre statut social et figure hiérarchiques des dieux.
Le fondement de la peinture moderne, le but le plus haut, c'est représenter les passions et les actions humaines.
Dans la peinture d'histoire, les représentations ne sont pas réaliste ou banales mais plutôt un travestissement mythique des vies les plus nobles, sous forme des héros de l'histoire ancienne, de l'histoire sainte et des Dieux gréco-romains. Avec tout ca, les valeurs humanistes sont représentées.
A l'époque antique, les Dieux étaient cultes. A la renaissance, la mythologie n'est plus une religion, ces divinités païennes ne sont plus une source religieuse dans la littérature, d'ailleurs, au 18ème, on l'appelle 'fable'.
La neutralité dans la littérature de ces figures gréco-romaines qui ne sont donc plus religieuses permet d'être plus librement interprétées, et donc plus de liberté.
Source textuelles, littérature et peinture. De plus, ces histoires sont si bien connue qu'on a pas besoin d'avoir lu Hésiode ou Euripide pour reconnaître les épisodes, aisément reconnaissables. D'ailleurs, c'est comme pour la bible, l'archange qui s' amène avec son lys pour lui annoncer qu'elle est engrossée, personne n'a été le chercher dans le pavé pour le savoir!
Source iconographique donc exploitée par tous les artistes; de plus, dès le 16ème, on imprime des livres qui relatent tous ces faits.
La grande peinture mythique du 18ème est une peinture décorative, qu'elle soit sur toile ou à même le mur.
Première toile, Jean Baptiste Jouvenet, « Apollon et le char du soleil », 1690 = fin règne Louis XIV, à Reims.
Très grande toile(3.2m sur 1.95m) dessus de cheminée. On voit que ce