Le pouvoir et le pouvoir politique
Robert Dahl : le pouvoir se définit soit comme la capacité que a A à faire adopter un comportement à B, qui ne l’aurait pas adopté sans A. La puissance se définit par la contrainte.
A est capable d’utiliser la contrainte pour faire obéir B.
Cette définition générale du pouvoir a été complétée par différents auteurs.
Bachrach et Baratz complète en disant que A obligeait B à s’abstenir d’agir.
Lukes : quand l’action de A pousse B à modifier la propre perception de ses intérêts.
Distinction entre puissance et domination : Max Weber. Pour lui, si le pouvoir repose essentiellement sur la contrainte ; la domination, elle, repose avant tout sur la notion de légitimité. Càd que dans une relation de domination B agit conformément à ce que lui dit de faire A parce qu’aux yeux de B, A est légitime à donner des ordres. B reconnaît le pouvoir de A sans que celui-ci ait besoin de recourir à la force, à la contrainte.
- Domination de type traditionnelle fondée sur la coutume.
- Domination en termes de charisme, caractéristiques attribuées à un leader qui fonde sa légitimité. - Domination rationnelle légale, fondé exclusivement sur la loi, sur la croyance en la rationalité de règles formellement édictées.
C’est l’état qui est la structure la plus représentative de la légitimité.
Quand on parle de trois types de légitimité, Max Weber parlait d’idéal type, il n’a jamais dit qu’on les retrouvait de manière pure dans la société.
Ce sont des outils conceptuels à partir desquels il nous sera plus facile de comprendre le monde social. On verra que les différents types de dominations peuvent se combiner.
Ex : De Gaulle a souvent été montré comme l’exemple type de la forme charismatique. Il tire son pouvoir de son charisme mais aussi de la légitimité rationnelle légale. Il a été élu président de la république, il a été ministre etc. Il tire sa légitimité de lois, de textes