Le pouvoir royal sous les carolingiens
I. Une tentative de redéfinition du pouvoir royal :
On essaye de palier les carences du système et d’éviter les défauts inérants du pouvoir politique. La nouveauté carolingienne consiste à désigner et légitimer le Roi, selon la tradition germanique. On ne sollicite plus la doctrine religieuse.
Pépin 1er est considéré comme un usurpateur et désire alors légitimer son pouvoir.
Il inaugure une conception chrétienne : introduction du Sacre.
Sacré deux fois, la première fois par l’archevêque de Mayence puis par le Pape, sa famille sera également sacrée.
Pépin 1er est roi et ses successeurs le seront par la Volonté Divine : « Si Dieu le Veut ». C’est un roi par la Providence Divine (Grâce Divine).
Le rituel de la cérémonie consiste à oindre le roi au moyen d’une huile, le Saint Chrême (la même huile apportée par une colombe pour le baptême de Clovis).
Ce rituel marque le Choix de Dieu et surtout une population chrétienne (épisode biblique). * Dimension surnaturelle et religieuse.
A. Royauté sacrée et impériale :
Pépin deviendra un Idéal chrétien qui protégera l’église et assura la paix dans le royaume.
Le roi est au Service de la chrétienneté et unifiera politiquement la chrétienneté. * Favorise une pratique intermédiaire entre le pouvoir Temporel et la source nouvelle du pouvoir de Dieu.
Dimension expansionniste, l’expansion du christianisme et sacrifiera la paix à l’appel de ce devoir : convertir par le feu et le sang les civilisations païennes (expédition d’évangélisation de Charlemagne). * La Conversion religieuse est un alibi pour les conquêtes. *