Le pouvoir politique :
- Le pouvoir est une donnée permanente dans toute communauté humaine.
- Dès qu’il y a une entité, même réduite (une famille, une classe de cours, une équipe de foot) le pouvoir est là pour l’organiser, Michel Foucault parle de micro pouvoir.
Le pouvoir est omniprésent, il permet de structurer les groupes humains : des tribus aux Etats, en passant par les syndicats, les partis politiques, etc.

Le pouvoir est-il indispensable ?
La notion d’ordre public nécessite un minimum de pouvoir pour que soit possible la vie dans la Cité. Car la vie en commun exige une certaine organisation.
Le concept de pouvoir est associé à plusieurs secteurs de société : on parle du pouvoir économique, patronal, syndical, associatif, militaire…
En réalité, le pouvoir fait partie intégrante de toutes les institutions humaines. C’est une donnée constante des organisations humaines. Sur le plan du droit constitutionnel, tout l’édifice constitutionnel a pour vocation la maîtrise du pouvoir. Le mot pouvoir revient de façon récurrente et systématique dans toutes les constitutions. Ainsi, il est question du pouvoir législatif, exécutif, des rapports entre les pouvoirs, de la séparation des pouvoirs, etc. les constitutions prévoient également un système qui permet le contrôle du pouvoir. Une partie du droit constitutionnel est consacrée à encadrer : • Les titulaires du pouvoir (qui est en droit de détenir le pouvoir ?) • L’exercice du pouvoir (comment doit-il l’exercer ?) La sociologie Webernienne, la sociologie de Pierre Bourdieu ou celle de Karl Smith ont pour objet d’étude le concept de la domination et les mécanismes qui fondent cette domination,
Pour le sociologue Marx Weber, par exemple, le partage des rôles dans une communauté, du fait de la division du travail entre ses membres, débouche sur la distinction et donc sur la domination.
Le pouvoir introduit une situation d’inégalité et de supériorité