Le premier d’une longue série…

Dans ‘Hygiène de l’assassin’ , Amélie Nothomb reste fidèle à ses thèmes extravagants et originaux. Ses récits mettent souvent en scène un héros répugnant et méchant et une héroïne particulièrement belle (ou l’inverse). Parfois, des disputes entre personnages ont aussi lieu. On retrouve tout cela dans ce roman rempli d’ironie, ce qui le rend amusant. Cette auteur belge a beaucoup de succès avec les sorties de ses nouveaux romans tous les ans en septembre, dans lesquels on retrouve chaque fois un peu d’elle. Ici, par exemple, le personnage principal est un auteur qui avait l’habitude d’écrire du matin au soir et dont les tiroirs sont remplis d’histoires non connues.

Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, apprend qu’il va bientôt mourir à la suite d’un cancer des cartilages. Des journalistes venus de toute part veulent donc interviewer cet écrivain avant sa mort. Seulement cinq en ont l’autorisation mais on ne peut pas vraiment dire qu’ils ont de la chance. En effet, cet écrivain est une personne incroyablement tordue, répugnante, moqueuse et méchante. Ils n’en ont pas encore conscience car celui-ci avait l’habitude de refuser toute interview, ce qui fait qu’on ignore presque tout de lui (surtout en ce qui concerne sa vie privée). Ces cinq journalistes seront l’un après l’autre reçus chez cet auteur. Le premier est le plus maladroit, le dernier sera le plus expérimenté. C’est à partir de la dernière interview que l’histoire va réellement commencer. Les quatre premiers journalistes seront l’un à la suite l’autre déstabilisés et dégoûtés par ce cruel personnage jusqu’au moment où arrive la cinquième personne qui saura lui faire face, mais cela pour combien de temps ? …

Prétextat Tach est un octogénaire qui a publié vingt-deux romans. Il a reçu le prix Nobel de littérature mais prétend qu’on ne le lit pas. Atteint du syndrome d’Elzenzeiverplatz, il n’a plus que deux mois à vivre. Il a écrit toute sa vie jusqu’à l’âge de