Le Printemps de Bourges a ouvert sa 35ème édition mercredi. Découvertes et révélations sont au cœur du festival. Rock « pointu », électro « choc », rap, nouveaux chanteurs français : la ville devient, l’espace d’une semaine, la caisse de résonnance des genres musicaux les plus en vogue du moment.
Créé en 1977, par Daniel Colling, entrepreneur de spectacle et directeur artistique, Alain Meilland, chanteur et comédien et Maurice Frot, ancien collaborateur de Léo Ferré, le Printemps de Bourges s’impose, aujourd’hui, comme le festival de référence en terme de programmation et de qualité artistique. « Le Printemps mêle artistes montant et professionnels de tous genres musicaux. C’est l’évènement que l’on attend toute l’année », explique Jean-Roch De Lagivière, journaliste pour le magazine, Vox Pop, et grand habitué du festival.
Une dynamique incessante
Le Printemps de Bourges n’est pas organisé comme la plupart des festivals de musique. Contrairement à Rock en Seine, Solidays ou autres concentrés de concerts, le Printemps se déroule sur une semaine et s’approprie toute la ville. C’est là que réside sa spécificité et son originalité. « Bourges bouge jour et nuit pendant 6 jours, dans les salles de concerts mais aussi dans les rues, sur les parking, les places…Il y a une cohésion, une harmonie incroyable entre la population, les festivaliers et les artistes. On se dit, toujours, quand on passe un super moment, que ça passe trop vite, là au moins on peut revoir les artistes que l’on aime tout au long de la semaine : Pas de frustration », raconte Jean-Roch.
Le mélange des genres
Le Printemps de Bourges mise sur l’excellence et la pertinence de sa programmation. Sa priorité est de révéler les jeunes talents. Ces derniers ont l’occasion et la chance de pouvoir jouer dans des conditions de professionnels et surtout devant de très nombreux spectateurs venus de toute l’Europe. Les petits groupes sont bien souvent surprenants. « On peut passer d’une Rock Star comme Iggy