De Balzac. On est en pleine Restauration, dans la Monarchie de juillet. Il entreprend de transformer le roman en une expérience  roman expérimental. Il voulait faire un ensemble de 130 romans, et en fera une centaine. Il veut présenter une image de la France analytique et globale, contrairement à Zola qui choisit une saga familiale. Il préfère séparer ses romans en autant de points de vue : Scènes de la vie à Paris, Scènes de la vie en province.
Père Goriot : scènes de la vie privée. Balzac veut porter sur son monde un regard complet qui tient compte du lieu géographique. Balzac est monarchiste, spiritualiste et croyant. La Comédie Humaine est son œuvre principale. Il a un appétit littéraire invraisemblable, il brasse de l’argent, il le dépense, il l’adore. Il a un caractère surendetté. Il emprunte de l’argent souvent. Il aimerait créer une maison d’édition : il achète les meilleures presses, recrute des ouvriers… Mais n’ayant aucun sens de la gestion, il est sans cesse en faillite.
Il écrit également des contes érotiques, un grand succès en termes de rentabilité. Il a un grand goût pour les belles choses. Pour lui, tout a une valeur vénale, on peut dresser des inventaires. Au 19e siècle, si on a les moyens on achète toujours les éditions illustrées. Les contes érotiques de Balzac ont été illustrés. Il y a une passion de l’image. On entre tout doucement dans une civilisation de l’image.
Le Père Goriot se déroule à Paris. Toute l’action se passe à Paris. C’est un roman d’apprentissage. Rastignac + père Goriot + Vautrin dans la pension de Mme Vauquer. Vautrin est inspiré du préfet Vidocq, ses mémoires. Vidocq raconte comment il est devenu de bagnard à préfet de police de Paris. Vautrin se cache derrière ses identités. Ces personnages sont récurrents dans toute la Comédie Humaine.
Partie 1 : la pension
Cette pension s’ouvre par l’intermédiaire d’un chat, c’est une sorte de regard extérieur à la société humaine, qui voit les choses telles qu’elles sont, avec une