Le père goriot
Il est né en 1799 à Tours, dans un milieu petit bourgeois. Il a vécu sans affection, il était sous la surveillance d’une nourrice. Ses études ne furent pas très brillantes, il n’aimait pas l’école. Il fait quand même des études de droits à Paris. En 1819, il décide de se vouer à la littérature, contre l’accord de ses parents, qui ne trouvent pas que ce soit un vrai métier.
Balzac rêve de richesse et de célébrité. Son premier écrit, une tragédie, est un échec. Il ne se démoralise pas pour autant et il comprend alors que pour réussir, il faut écrire des romans qui plaisent.
Pour cela, il va utiliser des pseudonymes. En 1821, il va rencontrer Madame de Berny, elle va être son amante, sa conseillère, elle va lui prêter de l’argent, pour qu’il puisse entrer dans le Monde. Cette femme a environ l’âge de la mère de Balzac. Il va fonder une maison d’édition et une entreprise de fonderie de caractère, il va faire faillite. Il va alors avoir des dettes, qui le suivront toute sa vie. Il va être poursuivi par ses créanciers et par des huissiers.
Pour leur échapper, il va devoir sans cesse déménager et changer d’identité. A partir de 1830, il va rencontrer Madame d’Abrantès, qui va l’introduire dans les salons. Mesdames de Berny et d’Abrantès vont être jalouses l’une de l’autre. Balzac va aussi entrer en contact avec Monsieur Girardin, grand patron de presse. Il va beaucoup écrire, plusieurs romans par année.
Balzac mène une vie très exubérante, il sort beaucoup et dépense son argent sans compter.
En 1833, Balzac rencontre pour la première fois, à Neuchâtel, Madame Eve Hanska, qu’il va appeler
« L’Etrangère ».
Balzac n’écrit pas seulement des romans, il écrit aussi des articles et des feuilletons dans les revues.
Balzac veut faire concurrence à l’état civil de l’époque. Cela lui permet de faire une foule de
personnages,