Le pétrole au cœur du fleuve Saint-Laurent
Au Québec, entre 2002 et 2011, les exportations de pétrole de l’Alberta ont amenées la perte de 150 000 emplois en manufacture. Un nouveau projet veut être entamé et semble bien inquiétant pour plusieurs. Ce projet consiste d’une part à la construction d’un port pétrolier à Cacouna et d’autre part du pipeline en vue de transporter le pétrole albertain. Le gouvernement Couillard donne le feu vert à TransCanada pour des forages et la construction du pipeline qui permettra de transporter le pétrole des sables bitumineux dans le Saint-Laurent. Le premier ministre croit bel et bien que le Québec bénéficiera de ce projet par l’augmentation des versements de péréquation.
Le ministère de l’Environnement du Québec a autorisé les forages et les travaux où le pétrole devra traverser une réserve naturelle dans laquelle il y aura une biodiversité unique au monde, selon Le Devoir. Les enjeux environnementaux sont flagrants lorsqu’on prend en considération que le pétrole passera en dessous de nos meilleures terres agricoles. L’austérité, au rendez-vous dans ce projet, amènera plusieurs changements majeurs pour la population, comme l’augmentation des tarifs dans les garderies, la réévaluation des congés parentaux, la suppression de l’allocation aux personnes atteintes de déficiences, etc. C’est une situation qui aura beaucoup d’impacts sur les budgets gouvernementaux. Les changements budgétaires promis par les libéraux sont donc remis en question et inquiètent les députés solidaires. Le parti Québec solidaire et le parti Québécois, deux partis socialistes de gauche qualifiés par l’attachement de la biodiversité du Québec et du fleuve Saint-Laurent chère aux québécois, sont évidemment opposés au projet et le qualifie même d’un manque de vision du gouvernement. L’hydroélectricité est considérée dans la même gamme que le pétrole, le charbon ou le gaz naturel, des énergies renouvelables qui devraient d’avantage être