Le Quiproquo Dans le théâtre français, il existe plusieurs genres littéraires. Il y a la Farce, la Tragédie et la Comédie. Un autre genre est la Comedia d’ell arte, est répartie en trois branches: le Lazzis, la Bouffonnerie et le quiproquo. Nous allons nous attarder sur ce dernier. Tout d’abord le quiproquo est, selon le dictionnaire, une méprise qui fait que l’on prend une personne ou une chose pour une autre. La situation qui en résulte est le mal entendu. Ce thème provoque l’hilarité du publique car il réalise que les personnes ne parlent pas de la même chose et pourtant les personnages sont sûr de se comprendre. Il peut avoir plusieurs types de quiproquo, ceux par rapport à une personne, une chose ou encore par rapport à un sujet et le quiproquo peut avoir lieu avec le patron et son serviteur, deux inconnus, deux amis… Molière entant qu’écrivain utilisait le quiproquo dans plusieurs de ses pièces de théâtre. Nous retrouvons notamment ce thème tout au long de son livre «L’école des Femmes». Dans notre analyse, nous parlerons de trois grands quiproquos. Celui entre Arnolphe et Horace, puis celui entre Agnès et Arnolphe et terminerons avec le quiproquo entre Agnès et Horace.
Premièrement nous allons aborder le quiproquo entre Arnolphe et Horace, celui qui est le plus présent de toute l’histoire. D’ailleurs toute l’intrigue de l’histoire est basée sur ce quiproquo. Dans ce mal entendu, Horace fait d’Arnolphe son confident à propos de ses conquêtes amoureuses, sans vraiment savoir à qui il parle. « Il m’est venu conter cette affaire à moi-même ! Bien que mon autre nom le tienne dans l’erreur.»(p.44) Cette citation appuie le fait qu’Horace ne sache pas qui Arnolphe est réellement et ce dernier se sert de cet avantage pour contrecarrer les plans de séduction du jeune homme. Arnolphe ayant changé de nom mène Horace dans la confusion par rapport à sa véritable identité. Ce qui comme dit avant provoque la confusion du jeune homme et sa confession à son