Le rapatriement des militaires Français d’Afghanistan.

La France compte actuellement 4.000 soldats en Afghanistan, essentiellement dans l'est du pays. Alors que les troupes françaises continuent de subir des pertes importantes, avec 62 soldats français morts en Afghanistan depuis 2001, dont douze au cours des six derniers mois, le conflit est en effet de plus en plus impopulaire.
L'engagement français avait commencé sous le gouvernement Jospin, mais depuis le parti socialiste et une grande partie de la gauche réclamaient régulièrement l'amorce d'un retrait rapide des troupes françaises. A droite, certains demandaient également pour le début dès l'été 2011 un retrait des troupes. Première à réagir, Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste, s'est félicitée de l'annonce d'un retrait progressif, tout en dénonçant un revirement du président Sarkozy.

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Tout en déclarant que la France restera pleinement engagée avec ses alliés aux côtés du peuple afghan pour mener à son terme le processus de transition, l'Elysée a annoncé un retrait progressif des renforts français, dans un calendrier comparable au retrait des renforts américain et de manière proportionnelle. D'après Mr Nicolas Zarkozy un quart des effectifs, soit 1000 hommes, sera retiré d'ici fin 2012, . « Il faut savoir finir une guerre», a-t-il ajouté devant des journalistes, avant de conclure : «Il n'a jamais été question de garder indéfiniment des troupes en Afghanistan».
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Il explique alors qu'avec le président Obama, l‘analyse de la situation est la même. La mort de Ben Laden est un coup très sérieux porté aux terroristes, le transfert des responsabilités aux Afghans fonctionne bien et la situation sécuritaire dans certaines provinces s'améliore. Ils ont alors décidé d'en tirer les conséquences et de ramener à la maison un certain nombre de nos soldats.

Ce retrait, selon le ministre de la défense Gérard Longuet, n'est pas une surprise, et respecte globalement le