Le rapport de brodeck
Un livre qu'on a envie de relire perversement pour sentir la lame aiguisée du couteau s'enfoncer plus profond, pour s'enfoncer.
Un livre qu'on a envie de relire désespérément pour sentir la lumière qui caractérise les plaies vous surprendre, pour trouver sinon des raisons d'exister du moins des questions existentielles.
Un livre qu'on a du mal à quitter tels les contes de notre enfance: « on trouve parfois tellement de choses bizarres dans les livres ». » Nous allons expliquer en quoi cet avis est juste, en l’étayant à l’aide d’éléments précis du texte.
I. Un livre qui suscite des émotions opposées inspirées par des thèmes antithétiques 1. D’une part, l’horreur et la douleur
Le Rapport de Brodeck nous montre le pire visage des Hommes. Il nous révèle toutes les horreurs dont l’humain est capable et nous dévoile au fil des pages la banalité et l’omniprésence du Mal. Brodeck est un personnage à l’âme pure et différente, et est victime ou témoin toute sa vie durant de la cruauté de ceux qui l’entourent. Il se retrouve tout d’abord orphelin et voit son village réduit en cendres, alors qu’il n’est encore qu’un jeune enfant. Quelques années plus tard, la guerre vient de nouveau troubler sa vie et faire « triompher le médiocre ». Il est trahit par des hommes de son village et son nom est inscrit sur la liste des juifs en partance