Le rapport de brodeck
En quoi le rapport de Brodeck donne t-il une image pessimiste de l’humanité ?
I. Aspect historique : les camps de concentration.
a) Selon l’auteur, la guerre qui nous est décrite ne serait pas uniquement l’œuvre d’un fou. Qui sont donc les responsables de ces atrocités, comment en arrivent-ils à les commettre et à quoi Brodeck les comparent-ils ? Donnez un exemple issu du livre.
En effet, Hitler n’est pas le seul coupable de toutes les cruautés produites. C’est la foule, des milliers d’hommes en groupe qui ont commis l’irréparable. C’est en pensant « qu’on est plus seul », « que l’on peut se dissoudre dans la masse » mais surtout en se disant que « la faute incombe à celui qui les entraîne et que ceux qui sont exhortés ne sont pas conscients de ce qui se passe » que les hommes en arrivent à être inhumains. Selon Brodeck, la foule est tout simplement un monstre capable de réaliser les pires crimes. Tel que Ulli RÄte fidèle compagnon de Brodeck quand ceux-ci étaient étudiants, et qui par la suite est devenu l’intolérant bourreau englobé par la masse.
b) Dans les passages évoquant le camp, quel est le registre dominant ? Quelle est la grande notion contraire au respect qu’on retrouve chez les allemands ? Celle-ci se divise en deux types de comportements de gravité différente, quels sont-ils ? Illustrez vos propos d’exemples issus du livre.
Le registre dominant est le registre pathétique car c’est la pitié du lecteur qui est suscitée dans ces passages. Par exemple l’étudiant Kelmar qui ne voulant pas aller dans le camp, se fait battre à mort d’une façon sanguinaire et sans pitié. C’est de l’intolérance qu’on retrouve chez les allemands, cette intolérance se traduit par de l’humiliation comme quand « chien Brodeck » en est réduit à vivre comme un chien sous peine de mort. Mais cette intolérance, poussée à son paroxysme se définit ensuite par de la pure cruauté, par exemple lorsque les allemands pendent chaque