Le rapport de brodeck
Brodeck est le père d'une petite fille, Poupchette, et le mari Émélia. Il fut sauvé par la vieille Fédorine d'un village en feu lorsqu'il avait 4 ans. Il dit être orphelin de ses parents, orphelin de sa mémoire. Brodeck paraît comme étant un héros anéantit par la guerre et ce qu'il a vécu dans un camp. Il a du mal à supporter tout ses souvenirs et ce qui pèse sur lui. Mais l'amour qu'il a pour Émélia et envers l'Homme en général le rend plus fort pour surmonter les épreuves. Il a vécu des choses dont les autres villageois n'ont pas idée, ce qui renforce sa différence. Il dit avoir été « au marge de la vie ».
Le roman commence sur la phrase: « Je m'appelle Brodeck... ». Dans un village dont on ne sait pas le nom, un peu après la fin de la deuxième Guerre mondiale, un étranger nommé «l’anderer » (l'autre en allemand) arrive de nulle part; on ne sait pas son nom. Très vite, il fait l'objet de soupçons, de critiques sur son apparence d' «intellectuel moqueur ». Il n'a pas les mêmes manières de se conduire et de s'exprimer...si bien que les habitants vont finir par se débarrasser de lui. Son meurtre a lieu dans l'auberge Schloss, un soir d'hiver. Brodeck va être chargé d'écrire un rapport permettant de justifier la mort de l'anderer. La rédaction de ce rapport va amener Brodeck, en même temps qu'il revient sur ces circonstances, à parler de lui.
Portrait Psychologique
Émélia est la femme de Brodeck. C’est un personnage qui a une place très importante dans la vie de Brodeck. À chaque fois que Brodeck parle d’elle, on voit son attachement pour elle. C’est lui qui l’habille, qui prend soin d’elle. Sans Émélia, Brodeck n’aurait pas pu survivre au camp, c’est le désir de la revoir qui l’a fait tenir durant sa captivité. Après les atrocités qu’elle a subies, Émelia s’est retirée dans un monde qui n’appartient qu’à elle. Malgré cela, elle nous montre qu’elle aime Brodeck : la chanson qu’elle chante constamment, est une chanson qui provient d’un moment heureux