Le rapport de george kennan
1)Bien lire le tableau : les pourcentages indiquent la part des pertes rapportées à la population du pays en 1938-1939. Il faut donc lire qu’en 1945 la Pologne a perdu entre 14 et 18% de sa population de 1938-1939. (Dans la dernière colonne, il fallait lire pour la Pologne 5 700 000, pour la Chine 3 500 000 et 10 000 000 mais vous avez rectifié de vous-mêmes). Relevez des exemples que vous pouvez expliquer de façon sûre et essayez de ne pas vous cantonner à la seule Europe. Vérifiez toujours vos références historiques et n’improvisez pas, surtout à la maison ( qui attaque qui et quand, par exemple).
Attention à ne pas empiéter sur les questions 2 et 3.
Le document 1 est un tableau montrant les pertes humaines causées dans les principaux pays belligérants par le second conflit mondial. Il permet de mesurer la part respective des pertes civiles et des pertes militaires pour chaque pays et d’appréhender la ponction qu’additionnées, elles représentent, par rapport à la population totale.
La première constatation qui s’impose est que la Seconde Guerre mondiale est infiniment plus meurtrière que la guerre de 1914-1918. Le bilan total dépasse les cinquante millions de morts. La majorité des victimes sont européennes mais l’Asie est également touchée. Le document omet les victimes africaines. L’Afrique, en particulier l’Afrique du Nord, a été le théâtre de combats (Egypte, Libye, Maghreb français) On remarque que la partie orientale de l’Europe est particulièrement frappée : la Pologne perd entre 14 et 18% de sa population, l’URSS au moins 12%.
Deuxième constatation, l’ampleur des pertes civiles distingue ce bilan de celui de la Première Guerre mondiale. La guerre de 1914-1918 avait frappé essentiellement des hommes en âge de combattre. Les conventions internationales avaient depuis la seconde moitié du XIXe siècle essayé d’humaniser la guerre (pour mémoire la convention de Genève