La société, reflet de la condition humaine permanemment en guerre contre le phénomène des enfants soldat, fléau qui préoccupe plus d’un et ne laisse personne indifférent. François d’Assise N’da écrivain ivoirien n’est pas en reste, lorsqu’il évoque dans son roman « le retour de l’enfant soldat » édité par Valesse en 2008.
Le phénomène des enfants soldats par lequel il mesure l’absurdité de la guerre. Ainsi dans une analyse nous allons montrer l’introspection du personnage et l’absurdité de la guerre.
L’un des thèmes majeurs qui se dégage de la lecture de ce texte est l’introspection de ZANGO. Cette réalité est perceptible sous deux angles à savoir le regret de ZANGO et l’examen de conscience qu’il fait. « Ah la guerre » ; soupire qui est l’achèvement d’une longue réflexion. ZANGO sait que les actes qu’il a posés sont répréhensibles. C’est pourquoi il s’inquiète sur le chemin du retour car « il avait conscience qu’il ne serait pas le bienvenu dans sa propre famille, a fortiori dans son propre village ».
Cependant il avance la peur au cœur au mépris de tous les dangers qu’il court. Qui plus est « la difficulté n’est pas tant de partir mais bien de revenir au bercail ». On le voit bien, ZANGO est torturé ; il reconnait sa forfaiture, il regrette d’avoir participé à la guerre. Aussi reconnait-il qu’il sera traité comme un paria. En tout état de cause, le regret de ZANGO le conduit à un examen de conscience.
L’heure de la vérité a sonné. ZANGO ne peut se dérober « rien qu’à y penser ; sa conscience se livra a une véritable introspection ». En conséquence de fait, sa personnalité est remplie d’émotions, « il était tout ému ». « Il pensa d’emblée a sa mère ». Cette dernière est l’une des raisons fondamentales qui le pousse à revenir « au bercail ». « Il comprit alors » que les liens du sang dépassent l’animosité qu’un être humain subit. En connaissance de cause il braverait vents et marrées pour affronter « la réaction des villageois » en dépit de la peur qui